Le trappage est une activité méconnue par une grande partie de la population. Pourtant, le piégeage et le commerce des fourrures sont pratiqués depuis le début du 17 siècle. Dans l’imaginaire collectif, l’économie des fourrures est restée encrée à cette époque. Pourtant, le trappage est une activité essentielle à notre écosystème et à l’environnement. Notons que les pratiques de piégeage ont aussi beaucoup évolué au fils des décennies et se sont adaptées aux exigences modernes. Le piégeage est aujourd’hui une façon de vivre en harmonie avec la nature et les animaux, en utilisant les ressources avec modération et gratitude.

Un patrimoine à préserver

Le piégeage est une activité ancestrale qui fait partie de l’histoire et de la culture du Québec. Il consiste à capturer des animaux sauvages à fourrure, comme le castor, le renard, le lynx ou le raton laveur, à l’aide de pièges adaptés à chaque espèce. Le piégeage a longtemps été une source de revenus et de subsistance pour les Premières Nations, les coureurs des bois et les colons. Aujourd’hui, il reste une pratique respectueuse de la nature et des animaux, qui contribue à la conservation de la biodiversité et au développement économique et social des régions. Sans le piégeage, plusieurs espèces d’animaux sauvages seraient en voie d’extinction. Le trappage est un élément essentiel à une biodiversité saine et à une forêt en santé.

Une activité réglementée et durable

Des lois et des règlements stricts encadrent le trappage au Québec.  Ces règles visent à assurer le bien-être des animaux, la protection des espèces menacées et le maintien des populations sauvages. Les pièges utilisés par les trappeurs doivent être homologués et conformes aux normes internationales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les piégeurs détiennent un permis et suivent une formation obligatoire sur les techniques de piégeage, les codes d’éthique et les règles de sécurité. De plus, les quotas de capture sont fixés selon les données scientifiques et les plans de gestion des ressources fauniques. L’activité se fait dans le respect de la faune, de la biodiversité et dans les meilleures pratiques, tel que prévus par les lois et règlements en vigueur.

Une activité bénéfique pour l’environnement et la société

Le piégeage est une activité qui apporte de nombreux avantages pour l’environnement et la société. Il permet de:

·         Réguler les populations d’animaux sauvages et éviter la surpopulation. Limiter la transmission de maladies, les dommages aux infrastructures, et les conflits avec les humains.

·         Préserver la diversité génétique des espèces, en favorisant le brassage génétique des espèces et en limitant la consanguinité.

·         Valoriser les ressources naturelles, en utilisant la fourrure comme matière première. Elle est utile pour la confection de vêtements, d’accessoires ou d’objets décoratifs.

·         Soutenir l’économie locale, en créant des emplois. Cela contribue aux revenus des piégeurs, des artisans, des commerçants et des transformateurs.

·         Perpétuer le patrimoine culturel, en transmettant les savoir-faire traditionnels. Encourager les valeurs de respect et de responsabilité envers la nature.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le piégeage au Québec, vous pouvez consulter le site web de la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (FTGQ). La fédération regroupe plus de 8000 membres actifs dans toutes les régions du Québec. Vous y trouverez des informations sur l’histoire et les techniques de piégeage, les espèces piégées et plus encore.

Une belle façon d’encourager cette pratique essentielle, est d’éviter d’encourager le fast fashion. Par exemple, optez pour des produits de qualité et fabriqués à partir de matériaux biodégradables et durables comme la fourrure et le cuir véritables. Nos bottes, chapeaux et mitaines Grenier en sont de parfaits exemples. Nous fabriquons ces articles à partir des peaux et fourrures que nous achetons des trappeurs certifiés.